Jésus-Christ interpelle encore Laodicée

Chapitre 11

La repentance biblique : le chemin d'un amour semblable à celui de Christ

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Si « Dieu est amour », l'amour est une puissance. La manifestation finale du Saint-Esprit sera une démonstration par l'Église de cet amour puissant de Dieu :

« C'est l'obscurité du malentendu au sujet de Dieu qui enveloppe le monde d'un linceul. Les hommes perdent la connaissance du caractère de Dieu. Ce caractère a été mal compris et l'objet d'une interprétation erronée. À cette époque, un message de Dieu doit être proclamé, un message qui illumine par son influence, et qui sauve par sa puissance. On doit faire connaître le caractère de Dieu. Les derniers rayons de la lumière de la miséricorde, le dernier message de grâce qui doit être offert au monde, est la révélation de son caractère d'amour. Les enfants de Dieu doivent manifester sa gloire. Dans leurs propres vies et caractères ils doivent révéler ce que la grâce de Dieu a fait pour eux. »

Nous reconnaissons que ceci est encore dans le futur. Personne ne peut fixer une époque de notre histoire, ni dire : « Ici cette bénédiction a été reçue, ni ici ces prophéties finales ont été accomplies. »

L'amour, le feu qui consume et purifie dans le brasier

L'amour agapè n'est pas un sentimentalisme à l'eau de rose, ni une chiffe molle. Le même Dieu qui est agapè est aussi « un feu dévorant » (Hébreux 12:29). Ce feu est la mort de l'égoïsme, de la sensualité, de l'amour du monde, de l'orgueil et de l'arrogance. Quand ce véritable amour fécondera l'Église comme le feu pénètre le combustible, elle deviendra formidablement efficace pour gagner des âmes. Chaque assemblée, « Jérusalem » pour sa communauté locale, sera ce que Christ voudrait être pour cette communauté s'il était là corporellement. Purifiée par ce feu, l'Église deviendra un prolongement de la puissance de Christ pour racheter les perdus.

Le Saint-Esprit pourra enfin accomplir son œuvre finale dans le cœur humain. Ce sera parce que les membres recevront « l'esprit de Christ ».

Des miracles s'accompliront, les malades seront guéris des signes et des faits merveilleux accompagneront les croyants... Les rayons de lumière pénètreront partout, la vérité se verra dans sa clarté, et les enfants fidèles de Dieu briseront les liens qui les ont retenus... Un grand nombre prendront position du côté du Seigneur.

Que pourraient être ces « rayons de lumière », si ce n'est l'amour de Dieu manifesté dans son peuple ? L'esprit est bouleversé quand il essaie d'imaginer la joie qui inondera comme un fleuve, quand la pure Bonne Nouvelle du Seigneur se répandra avec gloire et puissance. Combien de cœurs, actuellement dans l'obscurité, rencontreront Christ et trouveront en lui ce que leur âme attendait !

Trop souvent, notre Église est un club religieux exclusif et confortable, tandis que le Seigneur déclare qu'elle est « une maison de prière pour tous les hommes », y compris « les pécheurs » auxquels nous n'avons pas beaucoup pensé.

Pourquoi Dieu envoie-t-il le soleil et la pluie aux « justes et aux injustes », même ses ennemis ? Réponse : Son amour est quelque chose qu'il ne nous est pas naturel d'éprouver. Si nous pouvions maîtriser les dons de la nature, nous pourrions aisément penser que notre distinction entre les bons et les méchants serait plus efficace pour persuader les méchants de devenir bons, que ne l'est la façon de Dieu de déverser les bénédictions sur les deux groupes de la même manière.

Beaucoup sont comptés par le Seigneur comme étant les siens, dispersés tout autour de nous, et que nous considérons actuellement comme des cas désespérés. Cependant, ils sont autant les siens que Marie-Madeleine ou le voleur sur la croix. Quand nous essayons de sélectionner dans notre amour, nous perdons notre relation avec le Saint-Esprit.

Comme les Pharisiens et les scribes murmuraient, de même nous sommes trop aisément scandalisés parce que Christ « reçoit des pécheurs » (Luc 15:1, 2). Mais plus la méchanceté des pécheurs est grande, plus grande est la gloire de Dieu en les rachetant :

Le Maître divin supporte les pécheurs dans toute leur perversité. Son amour ne se refroidit pas. Ses efforts pour les gagner ne cessent pas. Les bras ouverts, il attend pour accueillir encore et encore les pécheurs les plus rebelles, et même les apostats... Bien que tous soient précieux à ses yeux, les rudes, renfrognés, têtus attirent d'autant plus fort sa sympathie et son amour, car il sait passer des causes aux conséquences. Celui qui est le plus aisément tenté, et qui a le plus tendance à pécher est l'objet spécial de sa sollicitude.

La repentance met le feu au combustible

Or, pour être pratique, comment pouvons-nous apprendre cette sorte d'amour ? En considérant Christ comme il est vraiment. Parfaitement sans péché; néanmoins sa repentance « pour les péchés du monde » lui apprit combien il était faible sans la force venant de son Père. Il savait qu'il pouvait tomber. Né dans le flot qui nous emporte dans le péché par la force du courant sous-jacent, il se tenait ferme sur le rocher de la foi en son Père, résistant parfaitement à ce courant, même quand il semblait qu'il était abandonné. Le Père envoya son Fils « dans la similitude de la chair pécheresse ». En toute vérité, il est notre « frère ». Il a porté la culpabilité de « tout pécheur ».

Zacharie décrit cette vision de Christ : « Ils me considèreront, moi qu'ils ont percé. » Quand nous le considérerons ainsi en comprenant bien, nous éprouverons un nouveau sentiment d'unité avec lui. Nous ressentirons à son égard une union de cœur qui supprimera les attraits de la séduction du monde, et de l'intérêt du moi. Ce sera en fait un miracle.

Le sujet de la prophétie de Zacharie est que la repentance collective éprouvée à cause de la culpabilité collective déclenchera la réception et l'exercice de cet amour débordant. La capacité de sympathiser avec tout pécheur et de l'aimer est la seule manière pour l'amour céleste agapè d'être fidèle à lui-même. Son expression a été le résultat direct de sa propre expérience, dans notre chair, de la repentance collective. Et il nous encourage. Nous aussi, nous devons apprendre à aimer tout comme il nous a aimés. La prophétie de Zacharie indique un miracle de « la grâce » pour les derniers temps. La réconciliation effectuée à la croix et appliquée à partir du sanctuaire céleste produira la purification du peuple croyant de Dieu.

La justification par la foi et la repentance

Seule une repentance comme celle-ci peut donner un sens à l'expression « Le seigneur notre justice ». Celui qui a l'impression que, par nature il a au moins une certaine justice en propre, pensera qu'il est dans cette mesure, meilleur que les autres. Aussi, Christ restera pour lui un étranger. Ainsi donc, le pécheur sera de même un étranger pour lui.

Il est normal à la nature humaine d'exécrer la vérité authentique de la justice de Christ. Nous sommes irrités par la contrition absolue quand nous voyons en Christ toute notre justice. Nous nous dérobons pour ne pas nous mettre à la place de l'alcoolique, du drogué, du criminel, de la prostituée, du rebelle et de l'abandonné. Nous nous disons si aisément « Je ne pourrais jamais sombrer à un tel point. »

Tant que nous pensons ainsi, nous sommes sans force pour prononcer, comme Jésus l'a fait, un mot efficace pour secourir. L'amour pour les âmes est gelé. Contenu et dirigé d'une façon égoïste, il cesse d'être l'amour. Il est déjà assez mauvais que nous refusions d'entrer dans le royaume céleste, en ne laissant pas le Saint-Esprit faire fondre notre cœur congelé, mais il est pire que nous puissions vraiment fermer ce royaume et en barrer le chemin, de sorte que ni la Marie-Madeleine, ni le voleur sur la croix d'aujourd'hui ne puissent surmonter les obstacles que nous plaçons devant eux.

La meule à pendre autour du cou des saints qui n'aiment pas serait une bénédiction, et aussi leur noyade dans la mer, dit Jésus, cela vaudrait mieux que d'affronter en Jugement les résultats de toute une vie avec l'absence d'amour. Ce serait mieux de ne pas vivre que d'exister jour après jour dépourvu de cet amour que Christ a commandé à ses enfants. Selon l'appel de Christ, il est temps maintenant que nous comprenions que la culpabilité du péché du monde entier, que son inimitié due à l'échec, à l'égard de Dieu, que son désespoir et sa rébellion — tout cela est « nôtre », est « notre lot » si ce n'était la grâce de Dieu; et si Christ devait me retirer cette grâce, j'exprimerais tout le mal du monde, « car en moi, c'est-à-dire dans ma chair, n'habite rien de bon » (Romains 7:18). Tant que nous n'apprécierons pas pleinement cette vérité, nous ne pourrons pas pleinement comprendre la justice communiquée de Christ.

C'est pourquoi la repentance que Christ nous supplie d'accepter, nous ramène au Calvaire. Il est impossible de se repentir vraiment des péchés mineurs sans se repentir du péché majeur qui est à la base de tous les autres péchés. Le Souverain Sacrificateur céleste ne s'occupe pas de cueillir des fruits sur de mauvais arbres. Il mettra sa hache à la racine, ou bien il abandonnera l'arbre. L'idée de base, derrière le message de la justice de Christ, est que je ne possède pas un lambeau de justice à moi, et c'est seulement quand je verrai cela que je pourrai discerner le don de sa justice.

« Qu'il te soit fait selon ta foi », telle est la mesure de notre réceptivité. Par la véritable repentance, nous acceptons le don de la contribution et le pardon de tout péché dont nous sommes coupables en puissance, non simplement pour les quelques péchés que nous pensons avoir commis personnellement. Ainsi, nous recevons de Christ une justice potentielle égale à sa propre perfection, en ce moment bien au-delà de notre capacité, mais elle est aussi réelle que la culpabilité potentielle que nous pouvons saisir à cause des péchés du monde.

La puissance de la repentance accomplit des miracles

Comme le Seigneur lui-même, celui qui se repent « prend plaisir à la miséricorde », et se plaît immensément à trouver des gens apparemment nuls, et à les aider à devenir des sujets de la grâce de Dieu :

Dites aux pauvres gens découragés qui se sont égarés qu'ils n'ont pas besoin de désespérer. Bien qu'ils se soient trompés et n'aient pas construit un caractère juste, Dieu est heureux de leur rendre la joie même de son salut. Il fait sa joie de prendre des gens apparemment sans espoir, ceux par qui Satan a agi et d'en faire les sujets de sa grâce... Dites-leur que la guérison et la purification existent pour toute âme. Il y a une place pour eux à la table du Seigneur.

La doctrine de Paul doit enfin prendre sa revanche, de sorte que la graine semée il y a près de deux mille ans, puisse commencer à produire le fruit béni que la création entière veut voir venir, et pour lequel, jusqu'ici, elle gémit et souffre de grandes douleurs.

Le Saint-Esprit à l'œuvre

La repentance que Christ demande commence déjà à se réaliser. Quand un membre d'une église tombe dans le péché, un peu de réflexion peut convaincre beaucoup de membres qu'ils partagent sa culpabilité. Si nous avions été plus vigilants, plus aimables de cœur, plus préparés à dire « le mot qui convient à l'âme abattue », plus efficace pour transmettre la vérité pure et puissante de l'Évangile, nous aurions pu sauver le pécheur. Avec le souci pastoral bien informé, presque toute l'Église peut à présent arriver à éprouver au moins un peu de cet intérêt collectif.

Il est donc encourageant de croire que, durant notre génération, un vaste sentiment d'intérêt et d'amour pourra se réaliser à une échelle mondiale. Quand ce moment arrivera, et il arrivera si on ne le retarde pas, il y aura une unité de cœur et un intérêt réciproque entre les races, les nationalités et les cultures économiques et sociales rarement constatés jusqu'ici. L'accomplissement de l'idéal de Christ existera à tous les niveaux, et entre tous les groupes. L'hiver des inhibitions glacées et des craintes fera place à un beau printemps et été où l'amour et la sympathie que Dieu a implantés dans nos âmes trouveront une expression plus vraie et plus pure entre tous.

Il ne sera plus possible de se sentir supérieur ni condescendant avec des gens dont la race, la nationalité ou la culture sont différentes des nôtres. Avec « l'esprit de Christ », un lien de sympathie et de fraternité se crée en lui ». Ce miracle suivra les lois de la grâce.

Ceci conduira le peuple de Dieu à une nouvelle étape. Au lieu de se borner à une repentance partagée en faveur de notre génération de vivants, elle englobera aussi bien les générations passées. On verra que l'idée de Paul, « Comme le corps est un, et a des membres très nombreux... il en est de même de Christ », comprend aussi le corps de Christ dans le passé. Ainsi, l'ordre de Moïse de se repentir pour les péchés des générations précédentes aura un sens (Lévitiques 26:40). La « réconciliation finale » deviendra une réalité et le jugement d'avant la Venue pourra s'achever.

Alors qu'il y aura un criblage, et que certains, beaucoup peut-être, qui refusent la repentance abandonneront cette association. La parole inspirée suggère qu'un vrai reste de croyants en Christ demeurera. La secousse de l'arbre ou de ses branches n'est pas du tout une mauvaise nouvelle. Elle offre la bonne nouvelle qu'un grappillage y restera (Ésaïe 17:6; 24:13). Ceux qui restent « élèveront leurs voix, ils chanteront la majesté du Seigneur » (Verset 14). Ceux qui sont criblés et rejetés manifesteront seulement « qu'ils n'étaient pas tous des nôtres » (1 Jean 2:19). L'œuvre de Dieu avancera sans être retardée et fortifiée.

À ce moment, l'Église sera unie et coordonnée comme un corps humain en bonne santé. On surmontera la médisance, la présomption du mal, les commérages, même l'oubli des besoins d'autrui. L'oreille à l'écoute accordée pour être sensible à l'appel du Saint-Esprit, entendra et agira selon la conviction du devoir. Quand le Saint-Esprit dira comme il le dit à Philippe, le diacre, « Approche-toi et rejoins ce char », la réponse obéissante sera immédiate, et une âme sera gagnée, comme Philippe gagna l'éthiopien de la cour royale de Candace. Enfin, le Saint-Esprit trouvera un « temple » qui répond parfaitement, et où il habitera, Dieu se réjouissant à cause de son peuple, avec des chants dans la joie. Dieu amènera dans la fraternité tout son peuple maintenant dispersé dans Babylone.

Des miracles de la guérison du cœur arriveront comme si Christ lui-même était présent dans la chair. Des abîmes de dissentiments seront franchis. Les oppositions matrimoniales trouveront des solutions qui auront échappé aux meilleurs efforts des conseillers et des psychiatres. Les foyers brisés seront cimentés dans les liens de l'amour qui obtient la contrition ultime des cœurs des croyants. Les harpes, maintenant silencieuses, résonneront mélodieusement quand leurs cordes seront pincées par les doigts de l'amour. Les jeunes déroutés et frustrés verront une révélation de Christ jamais encore perçue. L'ensorcellement de Satan par les drogues, l'alcool, l'immoralité et la rébellion perdra son pouvoir, et le flot joyeux et pur d'un ferme dévouement à l'égard de Christ coulera à la louange de sa grâce. « Sur toi l'Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta bannière et des rois à la clarté de ton aurore. » (Ésaïe 60:2, 3)

Le monde et le vaste univers de l'au-delà observera avec étonnement la démonstration finale des résultats du sacrifice de Christ. Dans un sens profond à peine imaginé par les pionniers du Mouvement Adventiste, le sanctuaire, centre nerveux du grand conflit de Dieu avec Satan, sera « purifié », justifié et rétabli devant l'univers.

L'Église, centrale électrique de l'amour, exerce un ministère

Une telle expérience de repentance transformera l'Église en une dynamo d'amour. Le plan de Dieu est qu'aucune Église n'ait assez de place pour les pécheurs convertis qui y afflueront. Parce qu'il prit les mesures que le pécheur doit prendre dans la repentance, Christ devint incapable de passer devant aucun être humain en le jugeant « sans valeur ». La repentance collective de la dénomination, c'est l'Église entière manifestant le même amour de Christ et cette même sympathie de Christ à l'égard de tous ceux pour qui il mourut.

Gardons-nous de l'incrédulité coupable qui fait douter de la haute valeur de la Bonne Nouvelle. Ceux qui disent « C'est trop bon pour être vrai ! Ça ne peut vraiment pas arriver ! » devraient se repentir de rejeter la vision céleste. Au temps d'Élisée, la Samarie souffrit une terrible famine due à son siège. « Une tête d'âne coûtait quatre-vingt pièces d'argent et une demi-livre de crotte de colombe coûtait cinq pièces d'argent ». Il y eut un cannibalisme effrayant. Accusant le Seigneur de tout cela, le roi voulut tuer le prophète (L'inimitié contre Dieu était en action !).

Élisée, alors, promit que dans les vingt-quatre heures « dix livres du meilleur blé ou vingt livres d'orge », se vendraient aux portes de la ville pour juste « une pièce d'argent ». La réaction immédiate du « serviteur personnel du roi » fut l'incrédulité — une telle abondance serait trop bonne pour être vraie. « Cela ne peut pas arriver », rétorqua-t-il — pas même si le Seigneur lui-même devait envoyer du grain tout de suite.

« Tu le verras arriver, mais tu n'auras rien à manger » répondit Élisée.

Alors, « Il arriva que le roi d'Israël avait mis la porte de la cité sous le commandement de l'officier qui était son serviteur personnel. « Le Seigneur chassa par la peur les envahisseurs syriens, et ils laissèrent leurs vivres énormes aux Israélites affamés. L'officier fut « piétiné à mort par le peuple à la porte de la cité. » (2 Rois 7:1-20)

L'incrédulité à « l'époque de la pluie de l'arrière-saison » nous empêchera de participer à l'expérience glorieuse que le Seigneur prédit à son peuple quand il se repentira, en réponse à son appel. Des déclarations inspirées confirment la vision de « l'Église entière », au cours de l'histoire faisant pleinement l'expérience d'une telle bénédiction, sûrement après sa purification :

Le Saint-Esprit doit animer et se répandre dans l'Église entière, purifiant et unissant les cœurs.

Le moment est venu d'une réforme totale. Quand cette réforme commencera, l'esprit de prière animera tout croyant et bannira de l'Église l'esprit de discorde et de conflit... Tous seront en harmonie avec l'esprit de Dieu.

Dans des visions de la nuit, des images passèrent devant moi d'un grand mouvement de réforme dans le peuple de Dieu... On constatait un esprit d'intercession, tout comme il se manifesta avant le grand jour de la Pentecôte... Les cœurs se reconnaissaient coupables grâce à la puissance du Saint-Esprit, et un esprit de vraie conversion était évident. Partout les portes s'ouvraient à la proclamation de la vérité. Le monde semblait éclairé par l'influence céleste. Il semblait y avoir une réforme telle que nous la vîmes en 1844. Cependant, certains refusaient de se convertir... Ceux qui convoitaient se séparèrent du groupe des croyants.

C'est ici que nous ôtons nos chaussures, car nous marchons solennellement sur un sol sacré. Ce livre modeste a essayé d'étudier l'appel de Christ à l'ange de son Église pour qu'elle se repente. Prions pour que l'Esprit de Dieu puisse utiliser beaucoup de voix pour répéter l'appel. Que personne ne mésestime l'importance de sa réponse. Peut-être que tout ce dont Dieu a besoin, c'est de trouver une personne qui est baptisée, crucifiée et ressuscitée « avec Christ », et qui, ainsi partage son expérience de la repentance.

Alors, le précieux levain de la vérité pourra pénétrer dans le corps tout entier.