Jésus-Christ interpelle encore Laodicée

Chapitre 1

Il nous faut enfin écouter ce que Christ est encore en train de nous dire !

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Notre monde moderne pécheur et sans espérance réelle a désespérément besoin d'une Église Adventiste du Septième Jour remplie du Saint-Esprit pour lui donner la vision qui lui manque. Nous commençons notre propos en affirmant ici notre profonde conviction : cette Église est bien le « reste » prophétique d'Apocalypse 12:13, un peuple unique contre lequel « le dragon est en colère » et « fait la guerre » parce qu'il est appelé : à « garder les commandements de Dieu et avoir le témoignage de Jésus ». Ce même groupe a pour mission de dire au monde la vraie bonne nouvelle de l'Évangile éternel. (Apocalypse 14:6-12) Il constitue de ce fait un ingrédient vital pour la stabilité du monde.

Bien que ce sens de sa destinée ait gardé l'Église Adventiste du Septième Jour dans sa course depuis plus d'un siècle, cela ne nous laisse aucune place pour l'orgueil spirituel. Car un autre message dans l'Apocalypse nous est aussi adressé qui est au contraire très peu flatteur. Le reproche direct de Christ à « l'ange de l'Église des Laodicéens » s'applique spécifiquement à nous.

Le Seigneur dit que nous sommes « tièdes… misérables, pauvres, aveugles et nus… » (Apocalypse 3:14-17) L'original grec du Nouveau Testament employé ici implique que notre condition a quelque chose de pathétique, de frappant et de spectaculaire parmi les « sept Églises » historiques de l'Apocalypse.

D'innombrables sermons et articles ont été prêchés ou écrits au sujet de ce message. Une congrégation Adventiste moyenne d'il y a cent ans n'aurait pas pu être plus tiède que la plupart de nos églises ne le sont aujourd'hui.

C'est pourquoi il est logique de se demander : « Avons-nous vraiment fait ce que le Témoin fidèle et véritable nous dit ? » Les décennies qui s'écoulent nous contraignent à nous confronter à de sérieuses questions. Si le temps doit se prolonger et perturber, y aura-t-il encore d'ici un siècle une Église adventiste aussi tiède que la nôtre l'est aujourd'hui ?

Et si nous avions vraiment remporté la victoire sur ces faiblesses spirituelles, il devrait actuellement y avoir des preuves évidentes concernant le quand et le comment de cette victoire. La logique veut que si l'Église est vraiment triomphante, le retour du Seigneur ne peut pas être retardé, l'obstacle ayant été enlevé. Cela nous confirme dans la parabole du Semeur (Jésus lui-même) en Marc 4:29 : « Dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là ». La « moisson » est « la fin du monde », la seconde venue de Christ. (Matthieu 13:39; Apocalypse 14:14-16)

Pourquoi l'appel de Christ à son peuple n'a-t-il pas produit son œuvre ? Quand Christ aura-t-il une Église du reste qui aura enfin été rachetée son « or éprouvé par le feu », son « vêtement blanc » et son « collyre » ? Ou bien cela n'arrivera-t-il jamais ?

Ou bien devons-nous constater que le message de Christ sera un constat d'échec pour nous à la fin ? S'attendait-il à ce que le vingtième siècle soit d'un bout à l'autre le témoin de l'échec final de ce message et que cette repentance qu'il attend de nous ne se produise pas ? Parce que l'ancien Israël ne connut qu'une série d’échecs répétés, doit-il fatalement aussi en être de même pour l'Israël moderne que nous sommes ?

Sûrement, il doit y avoir une meilleure « bonne nouvelle » que cela ! En fait nous vivons à l'époque d'une victoire possible qui n'a encore jamais eu lieu auparavant dans l'histoire. Il nous a été assuré que le « Saint-Esprit doit animer et purifier l'Église toute entière, purifiant et cimentant les cœurs… » C'est le dessein de Dieu de glorifier lui-même son nom dans son peuple devant le monde. Aussi sûrement que l'Église Adventiste constitue ce « reste » d'Apocalypse 12:17, tout aussi certainement ce message du Seigneur Jésus doit-il aboutir à son succès final.

Une raison qui explique et donne un sens au long délai

Alors que nous relisons les paroles du Témoin Fidèle, nous arrivons à un fil conducteur qui explique pourquoi le message n'a pas encore achevé son œuvre. Elle est trouvée dans le seul commandement direct qui soit donné dans ce message : « Celui que j'aime, je le reprends et je le châtie. Prends donc cela au sérieux. Repends-toi. » (Apocalypse 3:9) Jusqu'à ce que cet ordre soit suivi, rien d'effectif ne peut être fait concernant « l'achat » de l'or, du vêtement blanc et du collyre. C'est cet échec dans la repentance qui est précisément l'obstacle qui mérite qu'on y fixe toute son attention.

Durant toutes ces nombreuses décennies depuis les années 1850, lorsque, pour la première fois, en tant que peuple, nous avons compris que ce message s'appliquait à nous, nous avons cru que cette repentance demandée par Christ était uniquement personnelle et individuelle. Des millions de membres d'église ont écouté des appels à la repentance du haut de la chaire ou durant des camp-meetings, et quatre ou cinq générations d'entre eux sont déjà descendues dans la tombe. Et c'étaient des chrétiens consacrés ! Nous devons convenir qu'en général ils ont expérimenté la repentance individuelle, sinon ils seraient perdus ! Nous ne pouvons même pas nous imaginer qu'eux, nos chers « saints » prédécesseurs, soient morts non repentis ! Surement, ils sont morts avec suffisamment de repentance pour être assurés de trouver leur place à la première résurrection. Est-ce là ce que Christ voulait signifier lorsqu'il dit : « Repentez-vous » ?

S'il en est ainsi, « nous » avons donc déjà fait notre part. Si l'appel de Dieu à la repentance a déjà atteint son but durant notre histoire de cent ans et plus, en ce cas le long délai dans le retour de Christ doit être de « sa » faute ! Mais croire cela créerait un terrible problème. Cela ne nous laisserait aucun espoir pour l'avenir, si ce n'est de continuer à répéter l'histoire du passé. Mais, si nous perdons notre foi dans la proximité de la seconde venue de Christ, nous perdons en même temps la raison de notre existence en tant qu'Église particulière ou spéciale. Il y a une étroite relation entre la compréhension de l'appel à la repentance de Christ aux Laodicéens et notre confiance dans la proximité de son retour. Ceci va devenir clair alors que nous allons avancer dans notre réflexion.

La crise spirituelle de l'Église Adventiste

Si ce à quoi Jésus nous appelle est simplement une repentance individuelle et personnelle que plusieurs générations d'adventistes ont déjà expérimentée, une sorte de désespérance adventiste peut certainement en résulter. Car la vision du retour du Christ va encore reculer dans la pénombre de nos incertitudes. C'est là la raison pour laquelle nous perdons plus de 65% de nos jeunes après qu'ils aient atteint dix-huit ans. Pour beaucoup d'entre eux, l'idée du prochain retour du Seigneur a déjà perdu beaucoup de sa signification.

À titre d'exemple, Roland Hegstad, éditeur de notre magazine « Liberty », dit que l'Adventisme n'attire pas nos jeunes parce que tout ce que nous faisons est de leur demander de venir jouer avec nous à aller à l'église. En effet, le message de Christ à Laodicée ne représente pour eux aucun défi spirituel, car si nous nous sommes déjà repentis, nous devons donc pour l'heure vraiment être « riches et enrichis de biens et n'avoir besoin de rien », si ce n'est de continuer à « expédier les affaires courantes comme d'habitude » à la manière des hommes de ce monde, jusqu'à ce que le Seigneur, arbitrairement, décide enfin qu'il est prêt à venir une seconde fois. Beaucoup n'ont pas d'espérance réelle que cette venue pourrait se faire encore durant leur temps d'espérance de vie.

Pouvons-nous avoir une espérance « raisonnable » que nous serons parmi ceux qui verront le retour du Seigneur ? Avait-il trompé nos pionniers en leur disant qu'il était « proche », alors que tout au long de notre histoire, il savait déjà qu'il serait retardé d'au moins cent quarante ans, et personne au juste ne sait combien encore ? L'idée calviniste, selon laquelle le Seigneur souverain a prédéterminé d'avance le temps de la seconde venue de Jésus, que son peuple soit prêt ou non, serait-elle finalement vraie ? S'il en est ainsi, il n'y a rien que nous puissions faire, si ce n'est d'attendre le signal fixé à l'horloge prédéterminée du temps par Dieu lui-même.

Mais ceci soulève de très sérieux problèmes. Car cela implique le Seigneur lui-même dans une difficulté d'ordre éthique, étant donné qu'il nous a souvent dit par le Don prophétique confié à l'Église : que la fin est « proche ». Sa messagère nous dit fréquemment des choses comme celles-ci : « Je vis... que le temps ne peut durer que très peu encore. » « Il ne reste encore qu'un moment du temps, pour ainsi dire. » « La bataille d'Armageddon doit bientôt être livrée. » Si de tels avertissements de la proximité de la fin n'étaient qu'un simple cri « Au loup, au loup ! », le Seigneur n'aurait pas été loyal envers nous. Pour lui, dire à réitérées fois « très proche » lorsqu'il ne voulait pas vraiment dire cela ou avait l'intention de donner à ces mots une définition étrangère à toute compréhension humaine — ne serait-ce pas contraire à toute éthique de sa part de traiter son peuple de cette façon ? L'évidence néotestamentaire montre que Christ et les apôtres n'enseignèrent pas à l'Église primitive qu'elle devait s'attendre à la Parousie dans sa génération. 2 Thessaloniciens 2:1-10 indique clairement que les apôtres avaient déjà une notion du temps qui devait s'écouler entre les deux venues du Seigneur selon les prophéties de Daniel. De même, l'affirmation : « Voici, je viens bientôt » dans l'Apocalypse a toujours été compris comme s'appliquant dans un sens proleptique à ceux qui seraient vivants au temps de la fin. Certainement, Dieu n'a pas trompé son peuple pendant près de deux mille ans, et ce n'est jamais ainsi qu'ils l'ont compris.

Si nous perdons notre Adventisme, nous perdons tout en même temps !

En outre, si nous disons ou sentons que notre Seigneur a retardé sa venue, nous nous plaçons ainsi en compagnie du « mauvais serviteur » de la parabole qui dit exactement cela. (Matthieu 24:48) Ceci détruirait toute la signification de l'adventisme. Et cela parce que personne ne peut être réconcilié avec Dieu dans « l'expiation-réconciliation finale » si nous sentions qu'il nous a trompés ou si notre compréhension de sa vérité avait été manifestement fausse dès le commencement. Et il se pourrait bien que ce soit là le problème de base qui sous-tend la plupart des apostasies et des reculs parmi nous aujourd'hui. Il y a un profond malaise spirituel adventiste parce qu'il « semble » — selon les apparences humaines — que les messages inspirés n'ont été que des cris « au loup, au loup ! »

Mais l'Écriture montre clairement que — s'il est vrai que Dieu est Souverain — il a aussi cependant choisi de rendre le temps réel de la seconde venue de Christ dépendant de la préparation de son peuple vivant. Les morts sont tous des prisonniers dans la tombe, attendant d'être relâchés par la résurrection, quel que soit le moment où cela arrivera. Mais les vivants peuvent retarder ou « hâter » le jour de la seconde venue de Christ. (2 Pierre 3:12)

Dans sa parabole, Jésus se représente lui-même comme étant déjà vivement désireux et décidé de revenir, attendant seulement que « le fruit arrive à maturité » à la suite de quoi... « immédiatement il met sa faucille en place, car la moisson est mûre » (Marc 4:29). Dans la vision de l'Apocalypse précédant la seconde venue, l'ange lui dit : « Le temps est venu pour toi de moissonner, car la moisson de la terre est mûre ». (Apocalypse 14:15) Il est clair aussi que le « mariage de l'Agneau » — longtemps retardé — se réalise tout à coup très vite dès que l'Épouse s'est préparée » (Apocalypse 19:7). La repentance à laquelle Christ nous appelle est en relation avec l'Épouse qui se montre enfin « prête ».

C'est le privilège de chaque chrétien non seulement d'attendre mais de hâter le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Si tous ceux qui confessent son nom portaient du fruit à sa gloire, combien rapidement le monde entier serait ensemencé de la semence de la bonne nouvelle. Rapidement, la dernière grande moisson mûrirait et Christ reviendrait pour engranger le grain précieux.

Continuer à être tiède, satisfait et indécis, génération après génération, ne peut pas être la bonne réponse de l'Épouse à l'appel de Christ à la dernière Église.

Une signification plus profonde de l'appel de Christ à la repentance

Il est évident que la grande repentance des Laodicéens à laquelle Christ nous appelle, n'a pas encore vraiment eu lieu. Mais ce fait même nous donne de l'espérance, car il y a là quelque chose qui peut être rectifié par la foi ! Zacharie nous parle d'une repentance qui saisira les cœurs de la « maison de David » et des « habitants de Jérusalem », rendant possible en eux une œuvre de purification, si bien que Christ pourra revenir (Zacharie 10 à 13:1).

La promesse faite à Laodicée d'un siège sur le trône même de Christ est une des plus élevées de l'Écriture. Mais le message n'est pas adressé à des individus en tant que tels, mais « à l'ange de l'Église des Laodicéens », ou, selon l'expression de Zacharie : « la maison de David » et « les habitants de Jérusalem ». Il s'agit là du corps constitué de l'Église en tant que « corps de Christ » et de ses dirigeants. La promesse finale de Christ est faite à l'intention du même corps personnifié et constitué et pas seulement à des individus : « À celui qui vaincra (l'ange de l'Église des Laodicéens) j'accorderai d'être assis avec moi sur mon trône, de même que j'ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône ». (Apocalypse 3:21)

Cet ultime honneur sera accordé à une génération, à un corps du peuple de Dieu qui répondra à son appel : « Repentez-vous ». Cela ne peut s'appliquer simplement à certains individus qui se repentent personnellement, distinctement de « l'ange de l'Église de Laodicée ». La confusion sur ce point a alimenté l'idée fanatique selon laquelle des individus devraient quitter Laodicée et retourner à Philadelphie, ce qui aurait pour effet de ramener la montre en arrière de la fin d'un siècle et de faire rétrograder les évènements de la fin en marche arrière ! Il n'est écrit nulle part que Christ appelle des individus à quitter Laodicée. Il appelle « l'ange de l'Église » de Laodicée à la repentance.

Une réflexion sur la signification de la « repentance » n'est pas du tout « négative ». La véritable attitude négative c'est bien plutôt celle qui consiste à se sentir satisfait du « statut quo » parce qu'un tel « laissez-faire » spirituel renvoie indéfinitivement le retour de Christ aux calendes grecques. Beaucoup, dans l'Église, ont faim et soif d'une compréhension plus claire de la vérité vitale pour ces derniers jours. Ils savent que le retour du Seigneur a été retardé et que c'est nous et non le ciel, qui en sommes responsables. Ils sentent que mettre l'accent sur les raisons pour une vraie repentance et rechercher comment l'expérimenter est justement le comportement le plus « positif » que l'on puisse adopter.

La repentance globale du « corps » constitué de l'Église ne rejette pas ou ne déplace pas pour autant la repentance individuelle et personnelle. Au contraire, nous verrons qu'elle ne fait qu'approfondir et rendre plus effective la repentance personnelle. Seule, une telle repentance peut faire face aux besoins de Laodicée au grand jour des expiations antitypique final. Dans le sanctuaire lévitique, le service quotidien dans le Lieu Saint prenait soin des besoins individuels. Mais le service annuel dans le Lieu Très-Saint concernait les problèmes d'Israël en tant que congrégation.

Toute repentance est d'abord personnelle et individuelle. Mais il y a aussi une prise de conscience collective. De même que le corps (l'Église) est un, et a beaucoup de membres, et tous les membres de ce corps, étant nombreux forment un seul corps (1 Corinthiens 12:12). Ainsi, nous avons une relation avec la tête qui est Christ et les uns avec les autres dans le corps, relation qui ne peut être bien exprimée que par le mot « corporate », collective ou « inter corporelle ». Cette expression n'a rien à voir avec des comités ou des fédérations ou des parties de l'organisation hiérarchique de l'Église. Elle signifie « une relation des membres au corps et à la tête, à savoir Christ.

L'appel à la « repentance » de Christ est adressé à « l'ange de l'Église des Laodicéens ». Aucun individu ne peut jamais être « l'Épouse » de Christ, car en tant qu'individus les membres du peuple de Dieu ne sont tous simplement que des « hôtes invités » au mariage de l'Agneau. Le « corps » constitué de l'Église victorieuse sera vraiment l'Épouse. Mais il y a quelque chose qui a retardé son processus de « préparation » au Mariage. C'est un dépôt, une couche plus profondément enfouie de péché dont il dit : « Tu ne sais pas » (Apocalypse 3:17). Il est donc logique de réaliser que cette repentance que ce péché plus profond exige, doit elle-même être aussi plus profonde. Pour aussi « dérangeant » que ce soit, cet appel du Seigneur doit être regardé en face honnêtement.

La repentance, c'est à la fois la tristesse (selon Dieu) à cause du péché et le fait de s'en détourner. Mais notre repentance ne peut être elle-même que superficielle si notre compréhension du péché est superficielle. Nous citons facilement le texte connu de 1 Jean 9:1 : « Si nous confessons nos péchés, il (Christ) est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité ». Mais le contexte de cette promesse n'encourage pas une sorte d'assurance superficielle que l'enregistrement comme sur une bande magnétique de nos péchés serait effacé en pressant sur quelque bouton magique. Jean met l'accent sur le fait que combien facilement « nous nous séduisons nous-même » si bien que « la vérité n'est point en nous » tant que nous demeurons dans notre état de tiédeur laodicéenne. Aussi longtemps que le diagnostic de Jésus – dans tout ce qu'il a de pathétique – « Tu ne sais pas », reste valable en ce qui nous concerne, aussi longtemps « nous nous séduisons nous-même ». Nous ne pouvons pas prétendre être vraiment purifiés de tout péché profond (que nous refoulons inconsciemment) que nous ne confessons pas de manière « compréhensive » (1 Jean 1:8,10). Le message à Laodicée n'est pas un jeu d'enfants. « Quelqu'un de semblable au Fils de l'homme » avec « des yeux comme une flamme de feu » et « sa voix comme le bruit des grandes eaux » appelle son peuple à la plus profonde expérience de tous les siècles. Le refus ou le manquement de reconnaître qu'il nous appelle à une repentance du corps de la dénomination ne peut que créer la confusion et l'apostasie et éventuellement constituer une bombe à retardement d'autodestruction.

Notre Seigneur nous dit encore : « Tous ceux que j'aime je les reprends et je les châtie ». Mais ne résistons pas à son appel parce que nos cœurs naturels ont tendance à éprouver du ressentiment contre ses reproches. C'est précisément la preuve la plus claire que nous puissions avoir de son amour ! Lui résister, c'est résister à notre seule espérance... « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises », spécialement à la dernière.